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  • Mise à jour : 26/08/2012 à 04:12
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Cyanea, c'est une ado tout à fait normale, si on exclu le fait que ses parents sont riches, toujours là pour elle et très compréhensifs. Si on exclu le fait que ses amis ne sont pas des fayots, mais tous de vrais amis qui tiennent autant à elle qu'elle tient à eux. Si on exclu le fait que son petit ami est aussi parfait qu'elle et qu'un amour pareil, on en voit quasi jamais.
Si on exclu le fait qu'elle a une vie parfaite.



Hello !
Ravie de vous rencontrer, moi, c'est Manon :).
Si vous continuez la lecture, vous allez découvrir le monde de Cyanea, un de mes personnages favoris.
Voilà !
 
PS : je ne fais pas de New-Letter proprement dite. Si vous laissez un commentaire sur le dernier article concernant mon histoire, je vous enverrez un message à la prochaine page :) !
 
 
Tags : Son monde
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#Posté le dimanche 26 août 2012 03:04

Modifié le dimanche 26 août 2012 03:38

#1

#1
 
♫

" C'était comme dans les films. Nous étions assis autour d'un feu de camp, sur le sable encore humide. Clément était quelques mètres plus loin, faisant les derniers réglages sur son appareil photo, pour ne pas rater le coucher du soleil derrière cet océan qui s'étendait à l'infini. Céline, allongée sur sa planche de surf, chantonnait une chanson qui s'accordait parfaitement aux notes de guitare que jouait Etienne. Je me laissai aller en arrière, jusqu'à ce que mon dos rencontre le sol.


Les premières étoiles commençaient à percer l'obscurité du ciel. Le son des vagues était comme une berceuse... Enfin, jusqu'à ce que mon petit ami me balance du Coca en plein sur mon ventre. Je hurlai, l'insultant, puis me pendis à son bras quand il tenta de s'enfuir. Erreur. Il en profita pour me traîner jusqu'à l'eau. Rapidement, je me demandai ce qu'était le pire : rester avec ce liquide collant et insupportable sur la peau ou aller dans l'eau froide avec mon amant ? Mon coeur ne fit qu'un bond à l'idée de pouvoir enfin rester seule avec lui, sans toutes les autres personnes autour de nous. Mais bon... Je bus une tasse, m'accrochai à sa jambe et le fis basculer avec moi. Pour le romantisme, c'était raté. L'eau n'était pas aussi gelée que ce que je m'étais imaginé, elle était même tiède. Le sable était beaucoup plus agréable ici que sur la plage, plus doux. Je regardai Mathias dans les yeux. Ses cheveux bruns étaient mouillés, ses yeux dorés me regardaient comme un vrai petit ami et ses bras me tenaient déjà la taille. Il me fit lentement tournoyer et m'embrassa. En fin de compte, le romantisme, c'était réussi.


-Tu m'excuses, hein, pour le Coca. C'était seulement pour pouvoir te prendre à part, ma bien-aimée, murmura-t-il à mon oreille.
-Embrasse-moi encore une fois, on verra ça plus tard.


Il s'exécuta, docile. Les sifflements de nos amis nous interrompirent et Mathias leur gueula de se taire. Cela faisait maintenant six mois que nous étions ensemble et c'était le grand amour. Il avait deux ans de plus que moi, mais il avait bien compris que pour l'instant, on restait bien au stades des baisers, rien de plus. Tous les mois, il me disait que je devais le féliciter pour sa patience. Je manquais de le gifler à chaque fois. Il m'embrassa une nouvelle fois.


-Mathias... chuchotai-je sur un ton qui voulait tout dire.


Ses mains qui étaient un peu trop remontées vers mon soutif se repositionnèrent sur mes reins et il m'accompagna jusqu'au bord de la plage. Arrivée sur le sable, il me prit en "mode princesse" et je soupirai. Ma tête contre son torse, je souris, dissimulant avec peine un bonheur indescriptible. Mon amoureux m'allongea à côté de Céline et je me positionnai de sorte à ne pas trop sentir les grains de sable qui rentrait dans ma peau. Soudain, nous faisant tous sursauter, un hurlement retentit :


-Je l'ai ! Je l'ai ! Yeah ! Danse de la joie !! Wouah !
-Je crois que Clément a eu sa photo... chuchota Etienne.


Nous explosâmes de rire et voyant que notre cher photographe prenait au sérieux la danse de la joie, nous nous joignîmes à lui, tentant d'avoir l'air plus con les uns que les autres. Deux vieux passèrent à côté de nous et s'éloignèrent d'un pas légèrement plus rapide que la normale. Nous nous esclaffâmes et quand le calme fut enfin revenu, nous étions tous sur le dos, admirant tour à tour la superbe photo. Je souris, la tête sur l'épaule de mon cher amant. Doucement, je fermai les yeux, ces derniers remplis de bonne humeur. "

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#Posté le dimanche 26 août 2012 03:41

#2

#2
 
♫

 
" Je m'endormis rapidement, crevée par cette soirée. Mais il n'était pas minuit passé et les garçons n'étaient pas de mon avis. Clément me réveilla avec a délicatesse habituelle, me prenant par les épaules et me secouant comme un prunier. Mon coeur rata un battement, surprit par ce dérangement. Entrouvrant les yeux, je me levai, chancelante, et vis Etienne qui téléphonait à sa petite amie. Bien sûr, Céline et Mathias gueulaient juste derrière des : "Fais passer la bière !" ; "T'as une clope ?" ou autres conneries du genre. La malheureuse victime tentait tant bien que mal de les faire taire et cette vision acheva de me réveiller. Je souris diaboliquement, m'approchai l'air de rien, me pointai devant lui, les poings sur les hanches et criai d'une voix stridente :


 
-T'as pas fini tes conneries, oui ? Va tout de suite ranger ta chambre et éteins-moi ce portable ! Et plus vite que ça !


 
Ma voix dérailla sur le dernier mot et j'explosai de rire à la vue de son expression furieuse, ce qui mit mon mal de crâne en puissance maximale. Quand j'entendis la voix de Clarisse, dans le mobile, qui demandait si sa mère était avec nous, s'en était trop. Je ne marchais plus droit, me tenant les côtes, gloussant comme une idiote. Les larmes me montèrent aux yeux et je les séchai rapidement, haïssant le fait que je me mette à pleurer quand j'étais en sur-dose de bonheur. 


 
-Je... je crois... que c'est... que c'est... ce qu'on appelle... un... un... un fou rire, non ? tentai-je d'articuler.


 
Les autres approuvèrent d'un signe de tête et l'on commençait lentement à se calmer. Soudain, nous faisant hurler de peur -surtout moi, en fait- une détonation brisa le son monotone de l'océan. Effectivement, le photographe avait décidé d'ouvrir deux bouteilles de cidre avec l'aide de la surfeuse et ceux-ci commençaient déjà à les vider. La réaction des garçons fut immédiate, ces derniers se jetant sur la glacière pour sortir la boisson survivante. Levant les yeux au ciel, je demandai à Céline de m'en passer et une explosion nous avertit que la survivante était en train de se faire engloutir.
Alors que je buvais du liquide sucré, deux mains me prirent par la taille, m'attirant en arrière. Je rendis la bouteille à son ancienne propriétaire et me retournai contre le torse de mon bien-aimé.


 
-Ils sont totalement occupés à boire plus vite les uns que les autres... chuchota-t-il. Viens, on s'en va. J'ai envoyé un SMS à Clément pour pas qu'ils s'inquiètent, il le verra quand on sera loin.
-J'adore quand tu fais ça.
-C'est pour ça que je le fais, mon Coeur.

 
Il me fit signe de monter sur son dos et j'obéis immédiatement. On le faisait souvent, baraqué comme il était, cela ne posait pas de problème. J'enfouis mon visage dans son cou, lui murmurant des mots doux à l'oreille, lui me caressant les mains. J'adorais ces moments où l'on était seuls, en tête à tête. Ces moments où tous mes sens étaient en éveils, où mon coeur battait comme il pouvait, s'arrangeant pour ne pas s'enivrer de son odeur et de ses baisers.
 
Une centaine de mètres plus loin, la poche du jean de Mathias vibra et j'en sortis son portable. Clément nous répondait qu'il s'assurait que personne ne vienne nous déranger, un clin d'oeil en plus à la fin. Je grognai et me laissai glisser contre son dos. Nous étions arrivés devant un ponton qui semblait bleu sous la lumière de la pleine lune. Tout l'océan était illuminé sous son éclat, brillant de mille feux. Je lâchai la main de mon amant et m'avançai sur le bois mouillé.
 
-C'est magnifique... murmurai-je.
-Sans toi, ce ne serait pas pareil, mon Amour.
 
Je fis demi-tour, pris ses mains, le fis avancer vers moi et l'embrassai.
 
-Allez, viens, on va au bout du ponton, me dit-il.
-Je t'aime, tu le sais ?
-Oui, je le sais. Moi aussi, je t'aime, je t'aime de tout mon coeur.
 
Rassurée par ses confidences, je me serrai contre lui et nous avançâmes lentement. Arrivés au bout, il s'assit, moi sur ses genoux. Nos pieds trempaient dans l'eau fraîche et alors qu'il m'embrassait le cou, je me laissai glisser. Il m'accompagna et nous tournâmes sur nous-même, nous embrassant. C'était magique. Comment pouvais-je avoir un petit ami pareil ? Tout le monde nous enviait, je le savais. Je ne niais pas le fait d'avoir un beau visage, ainsi que de beaux cheveux -et pour les garçons, un beau corps. Mais Mathias, lui, était parfait. Galant, romantique, aimant, il savait quoi dire quand il le fallait. Tout le monde tombait sous son charme, c'était si limite si ma mère ne lui faisait pas signer un contrat de couple à vie.
 
Alors que je me laissais flotter contre son épaule, il me chuchota qu'il avait une surprise. Je fronçai les sourcils et il me rendit un sourire. Il se hissa sur le bois, puis fit de même avec moi, faisant attention à ne pas m'égratigner. Puis, prenant un petit coffret qu'il avait pris soin de laisser au sec, il en souleva le couvercle et je pus voir une magnifique bague.
 
-Tu n'as pas l'âge de te marier, ni moi d'ailleurs, et sûrement pas l'envie. Mais je voulais profiter de notre bain de minuit pour te demander en fiançailles... Tu as ou le droit de me gifler, ou de m'embrasser.
 
 
 
Je choisis la deuxième option. "

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#Posté le dimanche 26 août 2012 03:54

#3

#3
 
♫ 

" Bien que je réalisais que ce soit disant engagement était totalement futile vu notre âge, mon coeur battait à tout rompre. Et ce qui me surprenais le plus était que mon fiancé, si je permettais de l'appeler comme ça, me murmurait un merci entre chacun de nos baiser passionnés, alors que c'était lui qui avait fait un énorme pas dans notre relation. Je voulais mettre ma vie en pause durant ce moment de bonheur plus intense que tout ce que j'avais vécu jusqu'alors.
Après une dizaine de minutes où nous n'arrêtions pas de nous embrasser, nous décidâmes enfin de lever le camp et voir si nos amis n'avaient pas déserté. Ne voulant pas que j'attrape froid avec ma robe trempé, il me prit dans ses bras, me frictionnant les miens. Mais il pouvait faire ce qu'il voulait, en ce moment, je ne ressentais rien d'autre que l'amour que je lui portais. Alors que je tournai la tête vers lui, je pus admirer son torse plus que musclé et me rendis enfin compte de la chance que j'avais. Comme lisant dans mes pensées, il me chuchota un compliment et je rougis.


Nous arrivâmes enlacés devant nos amis et ceux-ci, pour une fois, ne voulurent pas connaître tous les détails de notre excursion. Je fis un rapide clin d'oeil à Céline qui comprit qu'une longue discussion allait s'imposer le plus tôt possible. Puis, sur un ton solennel, Etienne nous annonça ce que l'on savait tous :


-Ok, les gens, j'ai une grande nouvelle ! A une centaine de mètres tout au plus, dans un bar, se déroule une grande fête avec un big concert ! Qui est partant ? demanda-t-il pour continuer sans attendre nos réponses. Il y aura alcool, belles filles et beaux garçons ! Ca vous branche ?


Connaissant Etienne, personne n'osa -et n'avait envie- de dire non. Je précisai tout de même que personne n'avait intérêt à toucher à de l'alcool et qu'un certain beau garçon de notre groupe avait interdiction d'approcher une fille de trop près. Ce beau garçon me répondit que j'avais donc l'interdiction d'approcher un bad boy, que ce soit de près ou de loin. Je lui tirai la langue, il en profita pour m'embrasser et nous nous mîmes en route. Céline parlait hommes avec Clément, qui espérait qu'il y en aurait des "comme lui". Depuis tout petit, il avait du mal à ne pas renier son côté gay, mais ayant compris que cela n'avait aucune importance avec nous, il en parlait librement. Cela faisait toujours bizarre, mais pourquoi pas ?


Le fêtard avait perdu de sa superbe dès les seconde où il avait dû barrer l'alcool de sa liste de choses à engloutir, mais je n'aimais pas sa façon de se rendre soûl à seize ans. Céline n'en avait que quatorze, mais Mathias du haut de ses dix-sept ainsi que mes quinze et ceux de Clément l'influençait et elle avait pris une certaine maturité. De mon côté, malgré mon âge moyen, je dirigeais le groupe depuis qu'il s'était créé. Peut-être le fait que je sorte avec un plus âgé, ou le respect que tous avaient envers mes parents pour leur richesse, je n'en savais trop rien. Mais je savais que ce n'étaient pas des lèches-bottes ou des fayots et ça m'allais très bien comme ça.


Vingt mètres avant le coin d'une rue, nous entendîmes la musique poussée à fond. Apparemment, le DJ se défoulait. Nous tournâmes et virent tous les jeunes, heureusement de notre âge, en train de danser, bien ou pas, dans la rue, le bar étant bondé. Céline me parla, mais le son couvrait sa voix et elle dût me crier dans l'oreille pour que je l'entende. Elle me demandait si l'on pouvait passer par la villa de vacances pour s'habiller plus... convenablement. Je me regardais et malgré le " Tu es superbe, mon Amour " que je déchiffrai sur les lèvres de mon amant, j'approuvais, me disant que ma robe trempe ne faisait pas l'affaire. Après un dernier baiser, Céline m'enleva des bras de Mathias et nous partîmes en courant, soucieuse de ne pas perdre de temps.


Arrivées devant la porte de la magnifique maison, j'enfonçai la clé, tandis que Céline s'exclama une énième fois :


-Il t'a demandé en fiançailles ?! J'y crois pas ! Tu as le mec le plus beau, le plus charmant, le plus romantique, le plus craquant, le plus tout ce qu'il y a de positif qui te demande quasiment en mariage ! Alors que ça fait à peine six mois que vous êtes ensemble ! Wouah... Truc de malade...
 
-Je sais, dis-je, un grand sourire illuminant mon visage.
-Fais voir la bague ! Tu me l'as même pas montré ! Ca se peut que c'est un vrai diamant ! Je te dis ça dans quelques minutes !


Elle monta en trombe à l'étage, ma bague de fiançailles dans ses mains, sans que je puisse esquisser un geste. En plus d'être une surfeuse hors pair, Céline adorait les pierres précieuses et avait tout un équipement pour les examiner. Je rentrai dans ma chambre au rez-de-chaussée et me dirigeai vers mon armoire en miroir. Au milieu, mon lit en forme ovale était défait, la couverture grise à moitié par terre. Les coussins de mon canapé design étaient un peu partout dans la pièce, souvenir de la bataille monumentale de coussin de la nuit dernière. Je n'avais pas de souci à me faire pour le rangement, Annie passait deux fois par semaine réparer les dégâts. C'était notre femme de ménage, mais aussi une amie.


Cherchant parmi mes vêtements, je me dis que Mathias apprécierait sûrement un petit effort de ma part pour paraître la plus belle des filles à cette soirée. Je délaissai l'armoire, pour me diriger vers le mur rose pâle et ouvrit une porte visible seulement à sa poignée. Un énorme dressing se dévoila à mes yeux, semblable à celui de décrit dans le quatrième tome de Twilight. Sauf que je n'étais pas comme Bella et le connaissait par coeur, l'ayant rempli moi-même. Alors que je réfléchissais si une robe noire plongeante et ouverte à la cuisse était trop vulgaire, un cri s'éleva :


-Putain ! C'est un putain d'amoureux ton mec ! C'est un vrai diamant ! J'ai pris dix minutes avant de réaliser ce que j'avais sous les yeux ! Un putain de vrai diamant !  "

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#Posté le dimanche 26 août 2012 03:59

#4

#4
 
♫

J'étais engourdie et voulais continuer à dormir, mais un je ne sais quoi m'ordonna de me réveiller. Je me mis en position assise sur mon lit, manqua de tomber tellement j'étais près du bord et ouvrit enfin les yeux. Je pus entrapercevoir ma chambre ainsi que quelque chose d'anormal en lien avec celle-ci mais dû refermer mes paupières tellement il y avait de lumière.
 
 Doucement, je les rouvrais et pu voir mes amis devant moi, des banderoles au plafond, mes parents en arrière-plan, Annie qui astiquait une statuette et... il manquait quelqu'un. Ce quelqu'un était apparemment passé derrière moi et dans le silence le plus total il m'attrapa par la taille et gueula, tout en m'embrassant le cou, un :


-Bon anniversaire, ma Chérie !

Et là, ce fut l'effervescence, tandis que je tentais de sortir mon esprit de son sommeil. Mon coeur fit plusieurs bonds pas très coordonnés, ma tête me fit mal et j'explosai de rire ainsi que de joie. Une chaîne hifi fut allumé, des pétards explosèrent et je réussi tant bien que mal -plutôt mal, en fait- à me faire entendre :

-J'avais dis : rien pour mon anniversaire, bande de menteurs !

Tout le monde s'en foutait et je commençai à crouler sous les cadeaux que mes parents vinrent me voir, m'embrassèrent et m'offrirent des bijoux et un sac à main valant une fortune. Je leur tirai la langue et fus tout à coup occupé à embrasser mon petit ami qui voulait absolument que je déballe son cadeau en premier. Seulement pour le faire rager, je ne le fis pas et ouvrait celui de Clément : j'aurais dû m'en douter, c'était un appareil photo.

-Tu m'avais pas dis que t'avais plus d'économies ? En plus, c'est un vrai Réflex ! Je te déteste !
 -Oui, je sais, moi aussi je t'aime !

Je lui répondis par une grimace et ouvris celui d'Etienne : un collier avec un coeur qui se mouvait d'avant en arrière dans un mouvement incessant. Je voulus ensuite ouvrir celui de Céline pour ne pas à avoir à déballer celui de Mathias.

-Ouai, ben, pour le mien, va falloir que tu lèves tes fesses de ton lit, flemmarde ! Me taquina-t-elle.
-Ne me dis pas que tu m'as acheté...

J'avisai le coin de la chambre où étais adossé contre le mur un énorme paquet qui avait la forme révélatrice d'une planche de surf. 

-Parce qu'avec ta vieille bouée Barbie, tu pourras pas aller bien loin...
 -Ouai, ben avec ma bouée, je coule pas au moins !

Puis vint enfin le tour de mon petit ami. C'était un minuscule paquet et je le déchiquetai consciencieusement. Un bracelet me tomba soudain dans la main et je le mis, pensive. Bizarrement, les petites pierres qui le composaient était les mêmes que celle de ma bague.

-Mathias ! Tu m'as tout de même pas offert un bracelet en...
 -En diamant, oui ! Alors, il te plaît ? Me demanda-t-il, avec un air si mignon que j'en oubliai de l'engueuler.
-Bien sûr qu'il me plaît ! Tu crois que je devrais dire quoi ?
 
Cette simple phrase sembla déclencher tout le reste, vu qu'à partir de ce moment, la fête commença pour de bon.

Je vous épargne les détails, je dis seulement que la villa bâtie pour résister aux tempêtes de la côte à failli tomber en ruine.

* * *

Il était une heure du matin. On était allongé sur des canapés extérieurs, sur la plage privé de mes parents, à siroter des cocktails sans alcool et les garçons décidèrent de piquer une dernière tête dans la piscine -chauffée, contrairement à l'océan. Alors que le son inhabituel d'un camion se faisait entendre, mes parents déboulèrent, tout excités. Je leur jetai un regard interrogateur, tandis que Céline s'éclipsait avec mes amis, apparemment au courant que mon anniversaire n'était pas fini.


-Alors, Cyanea. On a un cadeau très spécial pour toi, commença mon père.

Je fronçai les sourcils devant la réaction de ma mère, qui sautait sur place. Mon coeur commença à s'emballer à la pensée de ce que cela pourrait être. Mon père ouvrit la bouche pour continuer, mais maman lui en laissa pas le temps, courut me prendre par le bras et me releva. Puis, sans que je puisse esquisser un mouvement, elle me banda les yeux.
Je ne m'inquiétais pas. Elle était toujours comme ça. Elle parla d'une voix aiguë, altéré par la joie :
 
-Tu triches surtout pas, d'accord ?
-Comment veux-tu que je triche ? C'est limite si mes yeux resteront à jamais enfoncés dans mon crâne tellement t'as serré !
-Tant mieux ! Dit-elle et je levais les yeux au ciel.
-Vas-y, Paul, va le chercher je la garde ici !
 
J'entendis le sable crisser sous les pas de mon père, puis un cri :
 
-En fait, non, garde-la, toi, c'est moi qui vais le chercher !
-Bon, décide-toi, Mam' ! C'est quoi cet énième cadeau ?
 
J'avais ma petite idée en tête, mais... non, c'était pas possible. Non.
 
-Bon, d'accord, vas le chercher Paul, je vais rectifier les derniers détails avec elle !
-Quels détails ?
-Viens on va s'asseoir sur le canapé et on discute, je vais t'expliquer.
 
Elle me lâcha le bras et alla s'installer sans moi.
 
-Mam', j'y vois plus rien, je te signale... soupirai-je.
 
Comment pouvait-elle avoir été avocate tout en étant autant tête en l'air ?!
 
-Ah oui, c'est vrai !
 
Je l'entendis se taper le front et elle vint me chercher.

-Donc, les derniers détails, je disais... Oui ! Combien de semaines de vacances as-tu, encore ?
-Maman, ça fait trois jours qu'on est en vacances, donc encore deux mois.
-Parfait ! Tu n'as rien de prévu ?
-Ben... Non. Vu qu'on rentre demain. Peut-être inviter les amis.
-Ne t'inquiète pas pour Mathias, il sera vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec toi. Par contre, les autres, tu pourras pas les voir, je suis déso... Il est là ! Surtout, ne bouge pas, m'ordonna-t-elle avant de parler à mon père. Voilà, fais-le avancer. Il est splendide...murmura-t-elle tout à coup.
 
Je me figeai. Jamais je ne l'avais entendue parler sur un ton pareil. Sauf quand il s'agissait... Elle m'enleva le bandeau. Sauf quand il s'agissait de chevaux.

Devant moi était un jeune cheval de trois ans, origine inconnue d'après ses papiers. Pourtant, il était si parfait qu'on aurait pu le confondre avec un pure race. Il était gris souris, mais d'un gris souris comme personne n'en avait jamais vu. Sa robe presque blanche, sans aucun poil plus sombre contrastait si fortement avec sa crinière d'un noir ébène qu'on aurait pu croire qu'on l'avait teint. Ses yeux vairons, un bleu, l'autre noir, étaient vifs, enregistrant chaque détails. Il luisait sous la lumière de la lune. Jamais, jamais de toute ma vie je n'avais vu un cheval plus beau.
 
Sûrement un être unique, au vu de sa robe improbable.
 
-Oh, Mon Dieu... Merci, merci, merci ! Il a un nom ? Vous l'avez payé combien ?
-Le prix, c'est secret, t'as pas à le savoir. Mais pas cher, en tout cas, vu son intelligence, ses capacités et son esprit. Il est unique, tu pourras le monter comme si vous ne formiez qu'un. Et non, il n'a pas de prénom. La personne chez qui on l'a acheté ne s'en occupait pas. Et ces papiers ne sont pas les siens, mais ceux de son frère. Je t'explique pas la pagaille que ça a créé.
-Je savais pas que tu connaissais aussi bien les chevaux, Mam'.
-Pourtant, c'est la seule chose qui régnait mon existence de mes quatre ans jusqu'à la rencontre avec ton père, me lança-t-elle avec un clin d'oeil.
-Tu veux lui donner quoi comme nom ? Me demanda mon père.
-Je vais pas encore lui en donner. Je vais attendre de mieux le connaître.
 
Mes yeux ne quittaient pas le poulain qui trottait en rond dans son nouvel habitat. Je comprenais maintenant pourquoi mes parents avaient fait clôturer la plage. Un cheval ne pouvait rêver d'un meilleur endroit : une partie herbeuse, une partie avec du sable, une partie dans l'océan, fermé de tous les côtés bien sûr. La totale devait être équivalente à une dizaine d'hectares.
 
-Qui va lui porter compagnie ?
-Trois chevaux retraités sauvés de l'abattoir qui arrivent demain.
-J'ai l'impression que tu dis ça comme si ça arrivait tous les jours.
-Ils vont faire partis de tous les jours de notre vie, donc autant s'y habituer dès maintenant.
-Il a été débourré ?
-Non, et c'est pour ça que tu pars dans deux jours au Canada, avec lui, chez un vieil ami. Pendant deux mois.
 
Je me retournai d'un bond, plus surprise que jamais. Au Canada ? Mon coeur s'emballa, un sourire illumina mon visage et je sautai dans les bras de mes parents. Deux mois au Canada ! C'était le Paradis ! Mais alors, deux mois au Canada avec son poulain, c'était quoi ?
 
* * *
 
Remise de mes émotions, j'allais enfin m'approcher de mon cheval. Et vous savez quoi ? Il m'a mordu.

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#Posté le dimanche 26 août 2012 04:03

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